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LPDP :: Autres poèmes :: Je t'adresse, brute
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Publié: 12 mai 2005 à 13:29
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Oui Alain (je suis contente de te retrouver ici !), et parfois les patients et ceux qui les accompagnent perdent patience.
C'est fou d'ailleurs ce que le monde médical est peuplé de cette notion de passivité à l'égard des personnes qui ont besoin de lui : soigné-soignant (soi-nié, soi-niant), patient ... Patientèle ça fait même troupeau, je trouve.
Malheureusement, nous allons de plus en plus vers des spécialités, dans les spécialités, et perdons de plus en plus une vue globale de l'être humain. Il est nié dès in-utéro et le paradoxe, c'est que nous sommes bombardés d'émissions, d'articles, qui nous parlent de la relation corps-psychisme et nous invitent à consommer des recettes bonheur pour rester en bonne santé "sains de corps et d'esprit".
Le monde est en expansion, nous allons certainement vers les extrèmes, quittant le centre.
Nous nous recroquevillerons à nouveau, un jour, autour de lui ...
Enfin, le monde médical est lui-même soumis à des exigences exponentielles.
Je crois à l'effet papillon. Vraiment. Peut-être que certains "NON" auront un effet bénéfique.
Merci de t'être déplacé ici et pour ton commentaire 
Amicalement
Anne
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J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard |
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Publié: 13 mai 2005 à 08:32
Modifié:
13 mai 2005 à 17:51 par petitealex
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C'est un peu l'impression que j'ai Equinoxe. Un film qui repasse sans cesse, où le scénario change par rapport à la réalité. Réalité où, étrangement et je ne sais trop pourquoi, cette réaction "coup de poing" ne s'opère pas alors qu'elle est, en définitive, je pense, la plus saine.
Rien ne justifie, à notre époque, de faire souffrir un patient. Rien n'a jamais justifié de ne pas lui accorder un minimum d'égard, quelque soit son âge (dire bonjour, expliquer le geste qui va ête posé etc ...)
Enfant vient de "infans" = "qui ne parle pas". Pendant longtemps, jusqu'aux années 40-50 (en même temps que la montée au créneau en faveur du droit de vote de la femme), l'enfant a été considéré comme un tube digestif, incapable d'interaction, d'intelligence et d'émotions.
Jusqu'à fin des années 80 - début des années nonante, les bébés en néonatalogie étaient opérés sans anesthésie, on considérait que leur système neuro était trop immature pour leur permettre de ressentir la douleur et que leurs réactions étaient juste du neurovégétatif (un peu comme la poule qui court tête coupée quoi ...). Ce n'est pas si loin ...
Enfin voilà, quand la science médicale se pose en détentrice de vérité, contre le bon-sens, les conséquences sont dramatiques ...
Merci pour ton commentaire-solidaire 
Anne
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Publié: 15 mai 2005 à 17:25
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Je me demande si cela n'arrive pas quand l'homme s'oublie et devient l'esclave de sa fonction et des ambitions qui y sont liées ou du rôle qu'il s'attribue ou encore par lequel il souhaite être/se définit par rapport aux autres.
Je pense que nous passons tous par ce stade, régulièrement.
Plus ceci peut avoir un impact social potentiel (santé, justice etc), plus il est enfermé dans un microcosme, plus le risque est grand de ne pas avoir le recul nécessaire à l'autocritique ou l'écoute des critiques.
La Belgique et la France, en particulier, dans le domaine de la périnatalité, ont cultivé un protectionnisme presque asphyxiant.
Je garde toujours quelque part en moi, la belle chanson de JJG :
"On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?" http://enpassant.jean-jacques-goldman.com/veiller/ne.htm
Ce qui n'empêche que, même si on peut (presque) tout expliquer, ça n'est pas accepter.
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Publié: 15 mai 2005 à 17:43
Modifié:
15 mai 2005 à 17:44 par petitealex
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Bonsoir Yvano,
Merci pour votre commentaire, porteur, empli de foi.
Je ne sais pas si la rivière livre un combat pour se frayer un chemin sur la terre, depuis sa source, mais je cultive cette image pour qualifier le mien.
Un peu d'eau qui sort de terre, court et se heurte à des roches, est rejoint par d'autres, ramasse pollution et se voit bloqué par de vieux pneus, a ses plages de calme et ses autres de déferlantes 
Mais le paysage change avec son action, avec le temps ...
Chacune de ces étapes de croissance à ses utilités à la fois pour lui et pour son environnement.
Vos poèmes m'en ont offert 
Amicalement
Anne
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