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souffle


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16 jan 2010 à 14:15
  Publié: 12 mai 2005 à 09:35
Modifié:  12 mai 2005 à 09:41 par petitealex
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Je t'adresse, brute
Ma révolte, ma colère, ma peine de mère
Cette douleur que tu as posée en elle
Inscrite, dans son argile, comme une semelle
En toute impunité, par banalité

Des comme toi, j'en ai vu tant
Pour la bonne cause, vêtus de blanc,
Pensant bien faire, je suppose
Voire encore espérer, j'ose
Vous confier sa petite vie
Son grand coeur de p'tite fille
Qui en a déjà tellement vu
Des comme toi, des dépourvus

Mais où s'est donc caché
L'enfant que tu as été ?
Jamais n'as-tu souffert
D'être l'objet de tes confrères ?
Et après ces heures de pleurs
De supplications, de larmes de douleurs
Que tu provoques sans frémir
Peux-tu encore dormir ?

Je vais te dire, monsieur,
Le pire est de lire dans leurs yeux
"Le monde ne sera jamais plus pareil"
Le viol n'est pas que sexuel
Et quand de tout ton poids
Sur son pied tu pesais
En parlant devant moi
Pour ne pas l'entendre hurler
Savais-tu ce que tu nous enlevais ?

Je vais vous dire, messieurs,
Ma révolte, ma rage, ma colère
Pour toutes les mères, tous les pères
Qui s'accrochent à des comparaisons
Y a toujours pire, c'est pas une raison
Qui font ce qu'ils peuvent à n'en plus pouvoir
Que vous manipulez avec votre savoir
Vendant du mythe en toute légalité
Celui d'être le gardien de la santé

Je vais dire,
Je vais dénoncer
Lorsque je vous verrais à la télévision
Lancer "ah, ça jamais nous ne faisons"
Lorsque dans vos conférences, vous mentirez
De votre prestance, je veux vous défroquer

Elle avait neuf cent grammes, je vous l'ai confiée
Depuis bientôt six ans, vous me la massacrez
A coups d'incompétences, de manquements
De mensonges, de paresse et de paravents
A coups de médicaments non-testés
De vos recherches, dont nous pouvons parler

Parce que, si il n'y avait qu'elle, messieurs
Peut-être pourrais-je encore composer
Mais des comme elle, j'en sais des milliers
Et je ne peux plus accepter

Avec cette colère, je rejoins d'autres pionnières
Dans un combat que nous perdrons, c'est sûr
Mais qui ne vous laissera pas sans blessure
Pour qu'à deux fois vous réfléchissiez
Avant de poser vos mains sur un bébé
Pour que vous preniez le temps de reconnaitre
L'humain en l'enfant qui vient de naître
Pour que vous sachiez, si avec vous ils ont à grandir
Leur épargner de l'inutile souffrir

En attendant, monsieur,
Ne l'approche même plus du bout des yeux
A moins que tu ne veuilles te retrouver
Avec un cocard bien accroché
Car je sens, monsieur, que cette fois
La violence t'apprendra

  J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard
Marine

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23 mars 2015 à 03:20
  Publié: 12 mai 2005 à 10:13
Modifié:  12 mai 2005 à 10:14 par Marine
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Si je pouvais, c'est mille fois que je le nominerais

Contre l'angoisse, la souffrance et l'ignorance...
Pour l'humanité et la compréhension...

Sorti, du coeur, des tripes et avec tellement d'amour pour petite Hamonie.

Prenez soin de vous deux
Tendresse infinie
Marie


PS:Chère amie, je te suis pour accrocher un cocard à l'autre oeil !

 
Loup8084


Le Papesite est de retour.. Merci Lalain ) http://papemich.free.fr/
   
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  Publié: 12 mai 2005 à 10:33 Citer vertical_align_bottom


J'en serai aussi si chère amie...pour apprendre la Vie à ce môssieur, ainsi qu'à tous les autres beaux testeurs....

Tu es magnifique...

Loup

  http://papemich.free.fr/
souffle


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16 jan 2010 à 14:15
  Publié: 12 mai 2005 à 13:16 Citer vertical_align_bottom

Merci mon amie
Je suis "jour-fatigue-de-tout-ça & peur de demain"
Quand tu as un enfant qui a des soucis de santé, un avenir où l'autonomie est moins imaginable que pour un autre, c'est plus montagnes russes. Puis qu'on vienne t'en rajouter des couches par bétise, qu'on aggrave la situation de départ par ..., c'est vraiment rageant.

Enfin, je vais faire quelque chose de cette énergie-là.

T'as pas un bout de chocolat ?

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16 jan 2010 à 14:15
  Publié: 12 mai 2005 à 13:29 Citer vertical_align_bottom

Oui Alain (je suis contente de te retrouver ici !), et parfois les patients et ceux qui les accompagnent perdent patience.


C'est fou d'ailleurs ce que le monde médical est peuplé de cette notion de passivité à l'égard des personnes qui ont besoin de lui : soigné-soignant (soi-nié, soi-niant), patient ... Patientèle ça fait même troupeau, je trouve.

Malheureusement, nous allons de plus en plus vers des spécialités, dans les spécialités, et perdons de plus en plus une vue globale de l'être humain. Il est nié dès in-utéro et le paradoxe, c'est que nous sommes bombardés d'émissions, d'articles, qui nous parlent de la relation corps-psychisme et nous invitent à consommer des recettes bonheur pour rester en bonne santé "sains de corps et d'esprit".

Le monde est en expansion, nous allons certainement vers les extrèmes, quittant le centre.
Nous nous recroquevillerons à nouveau, un jour, autour de lui ...

Enfin, le monde médical est lui-même soumis à des exigences exponentielles.

Je crois à l'effet papillon. Vraiment. Peut-être que certains "NON" auront un effet bénéfique.

Merci de t'être déplacé ici et pour ton commentaire

Amicalement

Anne



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16 jan 2010 à 14:15
  Publié: 12 mai 2005 à 13:32 Citer vertical_align_bottom

Chère Loupiotte,

Ca me fait du bien de te lire. De te savoir là

Merci affecteux
Amitié


Anne

PS : faudra penser à ouvrir une salle de sport ... s'entraîner un 'ti peu. Heu ... shorts toulousains interdits

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Equinoxe

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11 juin 2005 à 17:58
  Publié: 12 mai 2005 à 17:43 Citer vertical_align_bottom

j'ai lu cette révolte juste et que dire devant ce courroux? Les mots me manquent, aussi doux puis je être je crois que si on touchait comme cela un de mes enfants, il vaudrait mieux pour celui qui fait cela de n'être pas né.

Bravo Anne

  Equinoxe
Ulysse


Nos ailes ne sont pas trop grandes, le monde est trop petit!
   
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25 mars 2020 à 15:39
  Publié: 12 mai 2005 à 23:30 Citer vertical_align_bottom

Bravo Anne!
Ton poème m'a submergé d'émotion et de compassion
Comment le qualifier, pour moi c'est un cri: de desepoir de haine d amertume d amour et d espoir tout ca en meme temps!
Ca me rapelle toute ces heures ou nos conditions nous paraissent si incompréhensible que la seule réponse à l absurdité et l injustice est un Cri, mais quel cri!
Tu m as inspiré!
je le met dans mes favoris et le nomine
bravo

Ulysse

  Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage
souffle


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16 jan 2010 à 14:15
  Publié: 13 mai 2005 à 08:32
Modifié:  13 mai 2005 à 17:51 par petitealex
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C'est un peu l'impression que j'ai Equinoxe. Un film qui repasse sans cesse, où le scénario change par rapport à la réalité. Réalité où, étrangement et je ne sais trop pourquoi, cette réaction "coup de poing" ne s'opère pas alors qu'elle est, en définitive, je pense, la plus saine.
Rien ne justifie, à notre époque, de faire souffrir un patient. Rien n'a jamais justifié de ne pas lui accorder un minimum d'égard, quelque soit son âge (dire bonjour, expliquer le geste qui va ête posé etc ...)

Enfant vient de "infans" = "qui ne parle pas". Pendant longtemps, jusqu'aux années 40-50 (en même temps que la montée au créneau en faveur du droit de vote de la femme), l'enfant a été considéré comme un tube digestif, incapable d'interaction, d'intelligence et d'émotions.
Jusqu'à fin des années 80 - début des années nonante, les bébés en néonatalogie étaient opérés sans anesthésie, on considérait que leur système neuro était trop immature pour leur permettre de ressentir la douleur et que leurs réactions étaient juste du neurovégétatif (un peu comme la poule qui court tête coupée quoi ...). Ce n'est pas si loin ...
Enfin voilà, quand la science médicale se pose en détentrice de vérité, contre le bon-sens, les conséquences sont dramatiques ...

Merci pour ton commentaire-solidaire

Anne




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  Publié: 13 mai 2005 à 08:39 Citer vertical_align_bottom

Oh Ulysse,

Merci pour ces émotions qui t'ont envahi. La compassion est une particulière, je l'imagine comme une aile blanche qui nait d'une volonté d'amour et de réconfort, d'offrir la Paix. De petite au départ d'un être, elle grandit et s'étend au-dessus du monde et les envoie se nicher au creux de chacun.
Une sorte de transformation en conscience d'une émotion lourde en un bouquet-cadeau.

Merci pour le tien.

Anne

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patrick dabard


Un bruissement d'aile peut faire trembler une étoile.
   
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27 jan 2022 à 06:23
  Publié: 13 mai 2005 à 13:22 Citer vertical_align_bottom

Un cri du coeur et une révolte que je ne peux qu'approuver, la suffisance est mère de l'incompétence.
Amitiés.
Patrick.

  le banissement n'est autre qu'une sorte d'autodafé symbolique indigne d'un site de poésie.
souffle


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16 jan 2010 à 14:15
  Publié: 13 mai 2005 à 17:59
Modifié:  13 mai 2005 à 18:01 par petitealex
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Merci Patrick
Comme tu dis.

Bien que, je ne sais rien de ce qui anime certains à agir en ce sens et peut-être si ils me lisaient, ils me vivraient comme "suffisante" à leur égard.
Fallait que je sorte cela d'abord ici avant de pouvoir l'exprimer aux principaux intéressés de telle manière à ce qu'ils puissent peut-être l'entendre.

Vos commentaires m'y ont aidé.

Bonne nuit

Anne

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  Publié: 14 mai 2005 à 13:47 Citer vertical_align_bottom

Oui, Dar.

Merci pour ton commentaire

Anne

PS : elle recommence à poser son pied à terre, par gourmandise, pour aller toute seule chercher des glaces

  J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ça qui m'a rendu le plus heureux. Jules Renard
Equinoxe

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  Publié: 14 mai 2005 à 13:58 Citer vertical_align_bottom

Les vrais scientifiques savent bien par expérience que plus ils en savent, plus ils se rencontrent qu'ils n'en savent pas beaucoup. Là ça n'a plus rien a voir avec la médecine, mais la vanité, l'orgueil, la suffisance, la stupidité sans pareil et sans scrupules. C'est les mêmes qui sous couvert d'une armée ont pu faire des expériences sur des hommes pendant l seconde guerre ou irradier des soldats plus tard, où enchaîner de futurs cosmonautes pour ne retenier que ceux qui ne deviennent pas fou ou ne se suicident pas....révolte quand tu gronde.


Merci pour les lumières de ta réponse.



  Equinoxe
Andjik
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Le sucre ne vaut rien lorsque c'est le sel qui vous manque.
   
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  Publié: 15 mai 2005 à 16:55 Citer vertical_align_bottom

Comme toute personne qui défend un idéal, une conviction, j'ai été fortement touché par ce cri. Que ce soit un combat pour les bébés, que ce soit les salauds qui violent des jeunes enfants, que ce soit une lutte politique, je serai toujours à votre côté.

Je crois que vous avez dû remarquer mon côté révolutionnaire, mon engagement pour ma terre natale. Et j'ose croire comme vous que peut-être que c'est

"un combat que nous perdrons, c'est sûr
Mais qui ne [les] vous laissera pas sans blessure"

La satisfaction est dans le combat même. Voilà les premières heures de la victoire!

Voilà, j'ai vraiment apprécié ma lecture

Amicalement!

Yvano

  J'aurais voulu que tu voies l'homme que je suis devenu.
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  Publié: 15 mai 2005 à 17:25 Citer vertical_align_bottom

Je me demande si cela n'arrive pas quand l'homme s'oublie et devient l'esclave de sa fonction et des ambitions qui y sont liées ou du rôle qu'il s'attribue ou encore par lequel il souhaite être/se définit par rapport aux autres.
Je pense que nous passons tous par ce stade, régulièrement.
Plus ceci peut avoir un impact social potentiel (santé, justice etc), plus il est enfermé dans un microcosme, plus le risque est grand de ne pas avoir le recul nécessaire à l'autocritique ou l'écoute des critiques.
La Belgique et la France, en particulier, dans le domaine de la périnatalité, ont cultivé un protectionnisme presque asphyxiant.


Je garde toujours quelque part en moi, la belle chanson de JJG :

"On saura jamais c'qu'on a vraiment dans nos ventres
Caché derrière nos apparences
L'âme d'un brave ou d'un complice ou d'un bourreau?
Ou le pire ou plus beau ?
Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau
S'il fallait plus que des mots ?"
http://enpassant.jean-jacques-goldman.com/veiller/ne.htm


Ce qui n'empêche que, même si on peut (presque) tout expliquer, ça n'est pas accepter.









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  Publié: 15 mai 2005 à 17:43
Modifié:  15 mai 2005 à 17:44 par petitealex
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Bonsoir Yvano,

Merci pour votre commentaire, porteur, empli de foi.

Je ne sais pas si la rivière livre un combat pour se frayer un chemin sur la terre, depuis sa source, mais je cultive cette image pour qualifier le mien.
Un peu d'eau qui sort de terre, court et se heurte à des roches, est rejoint par d'autres, ramasse pollution et se voit bloqué par de vieux pneus, a ses plages de calme et ses autres de déferlantes
Mais le paysage change avec son action, avec le temps ...
Chacune de ces étapes de croissance à ses utilités à la fois pour lui et pour son environnement.

Vos poèmes m'en ont offert

Amicalement
Anne






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… Mais la voix me console et dit : Garde tes songes
   
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  Publié: 16 mai 2005 à 09:40 Citer vertical_align_bottom

J'entends aujourd'hui ce cri qui m'a échapé !
Et je cri avec toi avec toute la fibre d'un père ...
Mon amour et mes angoisses pour eux ... la peur ...
la culpabilité de leur avoir offerty avec la vie: la souffrance et l'injustice ....

Toutes mes voix viennent vers toi !!!
mon respect et mes félicitation pour un texte que je ne saurais pas écrire ...
pour ces cauchemars, les jours de fièvre ...

Amicalement

Antoine

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souffle


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16 jan 2010 à 14:15
  Publié: 17 mai 2005 à 00:57 Citer vertical_align_bottom

Merci Eric, tu es généreux

Merci Antoine, je les ai recueillies

Amicalement, belle journée à vous deux

Anne

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  Publié: 22 mai 2005 à 15:16 Citer vertical_align_bottom

Pas plus de mots que les tiens devant... ça...

pour toi et tous les tiens

 
souffle


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  Publié: 23 mai 2005 à 00:33 Citer vertical_align_bottom

Merci

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