Dépasser les points de suspensions Gisant sous les pas légers. Feindre l'oubli des contradictions, Par la plume se laisser porter.
Danser sous l’orage aux dents ciselées Sortant ses griffes sans déchirer le voile. Frémir sous une bouche et rêver Qu'un chef d'euvre naîtra sur la toile.
Qu’il est bon ce temps du fabuleux désir, Ruées aux humeurs douces ou sauvages. Qu’il est doux de songer des sourires En preuves qui éclatent au visage.
J’aime les virages et les allers-retours Quand sensuels, ils se posent au seuil de ma vie Nul besoin de parler de toujours Même si furtivement j'en caresse l'envie.
Mes couleurs sont en moi Dans les concordances de mes instants Elles troublent et me donnent l'émoi De moments intenses et brillants.
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
On reconnaît bien là, la poétesse qui sait poser sur une toile son ressenti par des mots et des couleurs qui leurs font honneur. J'imagine la toile, le tableau fini. Superbe Bises amicales PAPILLON. ODE 31 - 17
Un poème qui virevolte comme une profession de vie qui se déclinerait sous nos yeux. Une bien belle palette que je suis heureux de relire et de redécouvrir. Merci pour ce beau partage
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