Au bord de nos décors, il va neiger du feu Pour rafraichir nos cœurs encerclés de silences ; Vêtu d’un jour, l’Or bleu murmure confidences Aux Zéniths des obscurs, la noirceur fait un vœu.
Ô Sublime épousez le Vin sucré du Vent ! Dans la chambre du temps, le sommeil de ma tombe Est un feuillage humide, Ô mon Dieu je succombe À mon nouvel envol verni d’un transparent.
J’entends danser la lune entre les dents d’un feu Qui froisse un bruit blanc demain borde ma bouche ; Au clair d’un fin brouillard, l’inconscient découche Dans un miroir terni, scindé par un aveu.
L’écume des printemps domine le présent D’un respir, frémissait une aurore impubère ! À mes yeux parle l’eau d’une nuit réverbère ; – Cruelle est cette neige en sang ! Je suis Vivant !
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