Le goût de toi, la chaleur de tes bras, comme si Mon corps encore contre ton corps ne savait pas Que tout à l'heure à son insu l'on s'éloignait Comme s'il était toujours lové tout contre toi Mais les heures qui s'étirent finissent par estomper Jusqu'au plaisir, inachevé bien sûr. Pourtant Ton effluve amoureux, encore un peu, me suit Et la lumière bleue de tes yeux persiste aussi Au fond des miens.
Le doute m'effleure à peine, le temps d'un seul frisson D'un autre paysage aperçu, horizon Me rappelant au monde, espace dérisoire Glissant loin de ton cœur écarlate et béant. J'y reviens. Suivant le lit du fleuve de tes phrases Offertes, le timbre de ta voix qui vibre en moi, Ces parcelles de bonheur égrenées comme autant De cailloux éclatants dans ces lieux improbables Où l'on riait ensemble
Le plaisir, en creux, s'imprime. Promesse de ton corps Donnée du bout des doigts comme un prélude à l'ode A notre joie. Tous ces moments heureux coulés ensemble Déjà ! Mon cœur bercé d'une pulsation exquise Précédant nos élans entrés en résonance Enfin s'élance vers toi ! Et le premier regard Échangé vient combler mon attente, tes espoirs Et ce manque fondant au feu de notre étreinte Ladite empreinte
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore - Anaïs Nin
En vers libres ce texte prend de l'ampleur dans ces heures où les corps semblent se détacher où l'amour n'est plus qu'un murmure éloigné !mais il reste la brûlure de ce feu amoureux .....comme marqué au fer rouge ! Une empreinte qui reste douloureuse dans le souvenir de ce qui n'est plus ! C'est un texte qui demande plusieurs lectures pour bien s'en imprégner ( enfin pour moi )
En vers libres ce texte prend de l'ampleur dans ces heures où les corps semblent se détacher où l'amour n'est plus qu'un murmure éloigné ..... C'est un texte qui demande plusieurs lectures pour bien s'en imprégner ( enfin pour moi )
Merci ...
Merci Pieds en Vers, pour ce commentaire, et aussi d’avoir lu plusieurs fois
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore - Anaïs Nin
La forme surprend mais s'accorde parfaitement à ce que le fond semble vouloir faire passer : contrer une évidence non acceptée. ( pardon pour l'interprétation de bazar )
Et jouir d'un plaisir éphémère qui vaut mieux que rien du tout... C'est une option qui se défend, et se comprend.
O.
Les mots sont venus se coller à droite presque malgré moi .... Merci au contraire pour cette interprétation intéressante !
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore - Anaïs Nin
Poème parfum aux senteurs capiteuses, il questionne le souvenir et ses traces de l'amour et ses plaisirs lorsqu'ils se distendent. C'est poignant comme un crépuscule, une révolte contre le temps et la prière d'un écho qu'on ne veut pas voir mourir. A ce doute s'oppose le plaisir et sa promesse. Cette sensualité qui apaise jusqu'au doute...
Merci Paul pour ce commentaire. Très juste .... l’histoire d’un amour dans sa phase très - trop - fusionnelle
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore - Anaïs Nin
Encore un très beau texte, tout en sensualité et parcouru d'une douce fièvre, où les couleurs (le bleu des yeux), les sons (le timbre de la voix) et les odeurs (des corps amoureux) se répondent et se complètent harmonieusement...
Merci de ce partage... Mes amitiés Pierre-Emmanuel
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