Lorsque le soleil s’évade dans ce néant de rose, J’y crois voir un de tes signes du soir. Quelque part tu es encore là, auprès de moi, Même si je sais bien que tout ça n’est qu’illusoire… Tu as disparu, dans l’aquarelle aux mille couleurs, Ne me laissant que du noir. Dans l’attente d’un commencement, qui ne commencera pas : Tout n’est que présent, sans début sans fin, L’éternité, sans toi, m’anéantit. Brouillard au mur inébranlable, Je ne vois plus rien, de n’avoir d’yeux que pour toi Et, pourtant je dois… éviter ton regard, De peur qu’il soit vide lorsque l’on se croise. Aimer… Est-ce laisser l’autre être seul...? Il m'aura fallu te laisser partir. Tout me semble si faux, c’est vrai… Ton absence a quelque chose d’intemporel, Ce n’est pas du temps qu’il me faut. Comme je regrette, De ne t’avoir jamais dit, Que j’avais besoin de toi, Et tous ces je t’aime à la volée, N’étaient que de vagues impressions, Qui me laissaient toujours un goût d’inachevé ! Je l’avoue, l’âme-our, qu’en sais-je ? Si ce n’est que je l’éprouve, Et que tu n’es plus là pour danser…
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