Ma mémoire olfactive est un sens affaibli, J’ai perdu les parfums volés de l’infidèle, Malgré l’étouffement je me suis endormi Dans mes rêves sans nuits, l’imaginaire anhèle.
Les maux de mes secrets ont tout innocenté, Et pourtant la liqueur a sucré l’impossible Quand s’évade le temps dans un frisson sacré, Je t’ai laissé choisir cet amour destructible.
Et sans apagogie à force de souffrir, J’ai ouvert les volets de ma vile existence, S’effondre l’utopie, un résigné soupir.
Résonne un souvenir quand s’angoisse l’absence, J’ai bu des faux-semblants, enlacé dans les bras D’un miroir, je m’en vais déteint à petits pas.
Un superbe sonnet remplit de nostalgie, de regrets... c'est mon ressenti. Une fort belle lecture que tu nous offres là et je rejoins totalement le commentaire de Rose-Amélie.
Merci pour ce partage.
Mawr
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