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LPDP :: Poèmes d'amour :: Voyou et voyelle vertical_align_bottom arrow_forward_ios

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Andjik
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21 juin 2021 à 22:13
  Publié: 24 avr 2020 à 02:12
Modifié:  24 avr 2020 à 04:45 par Emme
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VOYOU ET VOYELLE

Je te parlais du futur
Et pour toi c'était plus-que-parfait !



Nous étions voyou et voyelle
Toi belle et rebelle
Reine sereine
Moi relou et chelou
Avec un gros caillou
Au fond de la poitrine
Je faisais le caïd
Pour t'impressionner
Genre le guerrier invincible
Face aux maux du monde
Toi tu riais à chaque fois
De mes blagues pourries
Tu avais toujours le mot juste
Le murmure le soupir
L'interjection parfaite
Pour me faire bomber le torse
Pour faire entorse
Au règlement intérieur qui régit
L'espérance déchue
La promesse non tenue
Et la parole qui ment
Qui vous fait croire
Que tout ceci est voué à l'échec
Tant les dés étaient pipés
Dès le départ
Que les histoires d'amour finissent mal en général
Que c'est ainsi
Et l'on n'y peut rien !
Tu maîtrisais la langue
Comme l'on manie l'épée
Tu savais façonner les consonnes
Glisser sur les syllabes
Et rendre lisses nos mots durs
Comme nos mères jadis à la brunante
Comme neige au soleil
Tu te fonds dans le décor
Tu es dedans et l'on te croit dehors
À toi le mystère
À moi la découverte
Quand j'aborde ton corps que je ne connais par cœur
Ton corps qui a plus de saisons qu'une année civile
Plus de rebonds qu'un chemin de campagne !

Voyou et voyelle
Puissé-je un instant m'assoupir
Compter mes moutons
Et fermer les yeux
Aux soubresauts de ce monde qui va ?
Tout à coup soudain j'ai songé
Que l'herbe était plus verte
De ce côté de l'univers
Que je savais paître les troupeaux
Tondre les bêtes
Et te couvrir de la laine de mes mains
Toi si belle et rebelle
Et toujours autant
Reine sereine
Que nul vent ne malmène
Oh ! J'ai tant rêvé de ce moment
Pour mettre un peu d'Yvan dans tes voiles
Toi tissée du fil de mes pensées
Toi ma plus formidable toile
Qu'y a-t-il d'autre à avancer ?
Tout ce que je sais
C'est que je t'aime
Comme la tête se pose sur le cou
Comme le poignet épouse la main
Comme le sourcil berce la paupière
Sans sentinelle
Comme autrefois à la maternelle
Lorsque l'on courait sans s'essouffler
Trébuchait sans tomber
Et l'on souffrait sans avoir mal
Non ! Nous ne craindrons point
Ce destin qui te vouvoie
Qui te tient à distance
Te tend la poignée de main froide
Au lieu de deux bises sur les joues
Ni ces vides béants
De tes rêves à mes rêves
De ta rive à ma rive
De ton corps à mon corps
Ton corps que je connais toujours pas par cœur
Ton corps qui a plus de saisons qu'une année civile
Plus de rebonds qu'un chemin de campagne !

Voyou et voyelle
I grec et E muet
Dans un étrange alphabet
Moi ton i
Placé avant et après nous
Pour nous rendre inouïs
Toi sans qui
Ma vie serait un lipogramme
Sans joie ni folie
J'ai longtemps cherché
Des chemins dans mes déserts
Des fleuves dans la solitude
Pour remonter ton cours
Et m'enivrer à la source où j'aspire
Surtout lorsque le sort vous bouscule
Et s'arrange pour brouiller les pistes ;
Le monde est tellement plein de philosophes
De diseurs de bonne aventure
Et de prestidigitateurs
Où sont-ils donc tous ces bien-pensants
Qui annonçaient le déluge
Lorsque s'amoindrit
L'euphorie des premiers jours ?
Entre nuits blanches
Et jours sombres
J'ai noirci moult pages
Comme jadis sur les bancs d'école
J'ai écrit
Comme on recouvre la foi après un miracle
Te voici maintenant sans bavure
Toi mon amour sans rature
Tout ce que je sais
C'est que je t'aime majuscule
Un point à la ligne
Fermez les guillemets
Adieu mes douleurs heureuses
Mes bonheurs malheureux
Au diable nos doutes qui n'épurent nos routes
Nos peurs qui terrassent nos demeures
Lorsqu'à corps perdu je t'apprends par cœur
Toi si belle et rebelle
Et toujours aussi reine sereine !

  J'aurais voulu que tu voies l'homme que je suis devenu.
rimarien
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Bannir en poésie comme antan on brûlait les hérétiques
   
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  Publié: 24 avr 2020 à 03:52 Citer vertical_align_bottom

Rien que le titre vaut son pesant de cacahuètes !
Que tu me parles de ton passé de ton présent ou ton futur
Tu le sais cher neveu je serai toujours un inconditionnel !
Tin l’Yvan dans les voiles ça me plaît bien ça, regonflé à bloc le neveu donc tu ne manques pas d’air tant mieux parce qu’en ce moment, hélas certains en manquent.
Bon je reviendrais relire tranquillement il doit y avoir quelques pépites qui m’ont échappées
😘

  Bannir en poésie comme antan on brûlait les hérétiques
Bestiole Cet utilisateur est un membre privilège

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Qu'ai je su de la vie à l'étreinte étouffée, la connaissance ultime, cyclone aux yeux de jade. Bavant nos deux matières en un lit de soies d'ombres.
   
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Il y a 1 minute
  Publié: 24 avr 2020 à 05:14 Citer vertical_align_bottom

"Tout ce que je sais
C'est que je t'aime
Comme la tête se pose sur le cou
Comme le poignet épouse la main
Comme le sourcil berce la paupière"

C'est chaud, passionné, essence-ciel
J'adore

  Megliu dà que prumette (proverbe corse) - Traduction : C'est mieux de donner que de promettre
Hubix-Jeee


Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux. René Char.
   
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Il y a 12 minutes
  Publié: 24 avr 2020 à 06:42 Citer vertical_align_bottom

J'aime bien...

Il y a quelque chose d'essentiel à exprimer sur l'amour, c'est le paradoxe, de l'éphémère et de l'infini de ce sentiment, exaltant...

Et toi, tu digresses, tu joues sur le côté mélancolie, qui sied si bien à ce thème, tu nous emmène du côté de l'enfance, la petite, celle qui se berce d'innocence et d'insouciance et c'est beau...

Trois strophes qui nous rapproche de la vie, avec toutes ces incertitudes du lendemain, alors que toi, tu as des certitudes, de ces différences entre elle et toi, de ce fait que la vie malmène, parfois, souvent, mais que toi, tu tiens la marée, tu subis avec abnégations les vents violents, parce que l'amour, le tien, a suffisamment de force pour tenir et, ça, moi aussi, j'en ai la certitude...

Amitiés...

Hubix.

 
Andjik
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21 juin 2021 à 22:13
  Publié: 24 avr 2020 à 10:37 Citer vertical_align_bottom

Merci MariePaule, Tonton JC, Vinie et Hubix pour votre passage. Merci d'avoir ressenti nos certitudes dans l'incertitude, notre sérénité au milieu de la marée haute, notre foi que rien se perd car tout n'est que recréation. 14 ans d'amour, ça se fête !

À bientôt!

  J'aurais voulu que tu voies l'homme que je suis devenu.
Maschoune

Modératrice


Un petit baiser, comme une folle araignée, te courra par le cou... A. RIMBAUD
   
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Il y a 1 minute
  Publié: 24 avr 2020 à 11:04 Citer vertical_align_bottom

C'est superbe ! Plusieurs lectures m'ont fait découvrir de nouvelles choses à chaque fois...

Merci à toi !

  Tant que je serai moi je n'aurai de répit.
Dominique Bouy Cet utilisateur est un membre privilège

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  Publié: 24 avr 2020 à 14:39 Citer vertical_align_bottom

Une sérénité sur les mots et la paix dans le cœur du texte, Merci du partage. Porte toi bien. Amicalement

 
Galatea belga


Mon rêve est la réalité banale d'un autre-Galatea-
   
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  Publié: 24 avr 2020 à 16:16 Citer vertical_align_bottom




Un grand plaisir lire les vers libres d' un coeur ouvert.

Bravo.
Galatea

  Si visi amari, ama.Le Prince ...oh le Prince...
Y.D Cet utilisateur est un membre privilège


Nouvelle: Ariane, consulter mon journal
   
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Il y a 1 minute
  Publié: 25 avr 2020 à 12:29 Citer vertical_align_bottom

Waouh ! j'ai bien aimé ma lectue - merci!

Yvon

  YD
SHElene


Il y a un phoque dans ma piscine
   
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  Publié: 26 avr 2020 à 15:38 Citer vertical_align_bottom

Extraordinaire, je l'ai lu deux fois, j'en suis toute essoufflée, enfin surtout soufflée! Bravo!

  SHElene
Andjik
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21 juin 2021 à 22:13
  Publié: 27 avr 2020 à 08:46 Citer vertical_align_bottom

Merci Maschoune, Dominique Bouy, Galatea, Yvon et SHElene d'avoir laissé votre trace sur celui-ci et d'avoir ressenti cet hymne à l'amour contre vents et marées. À bientôt!

  J'aurais voulu que tu voies l'homme que je suis devenu.
IciOuLa

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  Publié: 18 nov 2020 à 16:38 Citer vertical_align_bottom

Verbe foisonnant, souffle puissant, comme une vague renouvelée : y a-t-il seulement des vents qui te soient contraires, Andjik-frère-de-carbone ?

 
Andjik
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21 juin 2021 à 22:13
  Publié: 14 juin 2021 à 03:51
Modifié:  14 juin 2021 à 03:51 par Andjik
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Wow! Content de te voir ici grand-frère IciOuLa. Le temps manque et nos interactions sont plus rares. Mais comme on dit, loin des yeux...

Merci pour tous tes encouragements et à bientôt!

  J'aurais voulu que tu voies l'homme que je suis devenu.
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