L’esprit du soir est son amant L’esprit du matin c’est tous ses chagrins. En toute cécité la fille du vent Avance à pas de velours titubant.
Elle pleure chaque fois qu’elle l’aperçoit Elle se fane chaque fois qu’il l’ignore, Elle se dit alors que ce n’est qu’un ivrogne Qu’il ne mérite pas cette fille de joie lalala.
Quand le soir arrive elle se blottit Puis se roule, se désenroule, s’étend Elle sait que son bel amant Viendra l’étreindre dans la nuit.
Elle pleure comme la pluie orage Elle se fane tel un lys qui vieillit Elle aperçoit des mirages sages Quand l’aube arrive, il s’est enfui.
Elle éclot au matin et elle rit Elle rit d’avoir fait l’amour Avec son amant, prince de la nuit, Adolescent de ses tendres jours.
La fille du vent est comme ça Les fées ne font aucun débat Pour ce couple-là Autrefois croisé non loin de là.
Elle se moque des matins chagrins Elle pleure chaque fois qu’il part Elle se fane à chaque tic tac retard Elle s’épanouit dès que le soir revient.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.