L'histoire de ce poème: Il y a plusieurs années, j'ai lancé une bouteille dans une mer virtuelle ; j'ai créé un site, et j'y ai mis ce poème.
Princesse de l'amour...
Ton univers, Il m'est nécessaire
Ton univers, C'est ce dont j'ai besoin pour confirmer.
Toi qui auras su me charmer, Toi que j'aimerais rencontrer
Si tu te caches, Je ne pourrai pas te voir.
Si tu me réponds, Tu me donneras le goût d'en savoir plus.
Ton univers, C'est ce « plus ».
Tu as peur que je ne sois pas vrai, Tu crains de me voir confirmer.
Si seulement je pouvais... Si seulement tu savais, Tu saurais que je suis vrai, Tu saurais que je suis ce que tu sais.
Réel, Je le suis bien, Mais virtuel, C'est juste ce que tu sais.
Savoir, Ne permet pas toujours de croire.
Il existe des barrières, Je me permets de les franchir, Peut-être ai-je tort ? Mais je n'ai nul besoin d'y réfléchir.
Toi, Image de Princesse,
Toi, Nom qui fera partie de ma mémoire,
Te permettras-tu d'ouvrir cette porte ? Me permettras-tu de confirmer ?
Tu me crains ? Il me serait si facile de dire que je n'y peux rien, Mais je ne récolterais rien.
J'ai choisi de croire que je pourrais te convaincre, J'écoute une voix, Celle qui vient de moi.
Ce que nous allons créer, C'est un pont. Et « non », Il n'est pas « illusion ».
Il permettra l'échange d'idées, Il m'aura permis de t'écrire ce que tu sais. Il m'aura permis de lire ce que je saurai.
La réalité, Ne fera que confirmer, Et dans l'idée d'une possible déception, Il existera pareille conclusion.
Oui, Poésie est le langage, Celui que nous choisirons.
Oui, Sa force est grande, Mais elle connaît également des limites.
Nous sommes dans ce qui est virtuel, Et artistes, Nous le peignons avec des copies de ce qui est réel.
Une œuvre est si belle lorsque contemplée en vrai, Elle est si belle quand on peut en constater la source.
Choisiras-tu de me voir ? Écouteras-tu cette voix ? Celle qui habite en toi.
J'ai choisi d’y croire... J'écoute la voix, Celle qui habite en moi.
Poésie, Est la seule force que je connais des mots... Pour te convaincre, Pour que mes écrits te parlent, Je t'en écrirai afin de sortir du virtuel.
Là tu verras, Que dans mes gestes, Que dans ma voix. Qu'à travers ma timidité... Le sourire qui en résultera, Et le regard que je porterai vers toi... Oui j'aime croire que tu verras, Que ce que tu sais de moi C'est réellement moi.
( ... )
Chère inconnue... je pourrais t'écrire sur mon quotidien... je pourrais te dire que présentement il n'est que routine. Je pourrais te dire que j'erre dans un immense désert et que de temps en temps je découvre des oasis, que je m’y repose, mais que je dois aussi poursuivre, afin qu’un jour je puisse en sortir.
Je n’ai pas su te convaincre d’un seul message ? Peut-être t’en faudra-t-il plusieurs ? Peut-être que je demande ce qui est impossible d’atteindre par l’écrit ?
Si j’arrivais à m’expliquer, peut-être me comprendrais-tu ? J’essaie...
Princesse de l’amour, si tu connais le même désir que j’ai, te permettras-tu un pas vers le réel ?
Tu me crains toujours ? Alors s’il te plaît… permets-moi de te convaincre.
11 octobre 2001
Note d'octobre 2020 : J'étais si naïf, mais ceux qui me connaissent, ou qui me lisent, savent ce que je pense de la naïveté. Ça me fait sourire de me relire après tout ce temps. C'était un de mes premiers, qui fait partie de ce que j'ai appelé... dans le temps : «L'éveil».
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