J'ai dans les veines Une histoire dingue, Un putain de flingue Gise sur la plaine. J'ai dans le cœur Des illusions mortes, Une histoire forte Pulse ma révolte. J'ai sur les mains Des écritures vaines, Des putains de lendemains En rimes rétorquent Aux aubes mortes. J'ai sur le corps La peine de ton essor, Je courbe sur ton corps Dans un enclos incolore. J'ai dans les yeux Des adieux ombrageux, Des souvenirs poussiéreux, La fumée d'une clope Façon kaléidoscope, D'une histoire d'amour propre Légèrement réciproque. J'ai dans le cœur Toutes sortes de rancœurs, Une garce de peine Qui me fout la haine, De quand tu t'éloignes Un perf' en ta poigne, De quand tu t'approches Sans aucun reproche, De quand tu dérailles La faille sur le poitrail. J'ai dans les veines Une histoire dingue, Un putain de flingue Gise sur la plaine. C'est d'avec les autres Que tu t'en - vautres, Et t'as dans les yeux Mille éclats poudreux, Et tout le monde t'en veut. Tu as dans le cœur Plus de mal que de peur, Ce n'est qu'un jeu Tu es amoureux, Et tu noies ton chagrin Dans la poudre de perlimpinpin. Tu as le corps meurtri, Tu élances un dernier cri, Dans le jeu de la folie Qui t'a amoindri, Dans un jeu de mains Jeu de vilains Qui s'est retourné contre toi Dans un dernier combat, À la hauteur de tes pourquoi. Tu as dans les veines Une déchirure Grande comme ma peine. Tu as dans le crâne Une blessure Profonde comme ma rage. Et je blâme ce drame, Cette histoire dure Une histoire dingue Un putain de flingue Une mésaventure Sous toutes les coutures Qui éclate en mille Et te met sur le fil Tel un funambule pas très agile. Et je reste sylphide, Je lampe le philtre Pendant que tu expires Ton dernier soupir.
Adieu révolte Je t'abandonne. J'ai pointé le colt Sur ma maldonne. J'ai la gueule par terre, Le sang coule sur ma misère. Adieu mignonne Demain on me goudronne, Adieu fillette J'ai pris perpette.
Bonjour mido ben et Merci. depuis mon entrée sur lpdp, vous êtes là, sous mes petits textes, et c'est appréciable. ☺️ Merci pour votre gentillesse 🌞... à lire et à laisser des observations. Cela me soutient sympathiquement. Merci beaucoup mido ben.
Une tristesse qui nous saisit avec violence, et qui ne peut pas nous laisser de marbre, tellement ça secoue. Un drame dont j'espère que l'écriture aide à le vivre. amicalement. pyc.
un vieux drame le temps atténue la souffrance même si on oublie pas et l’ecriture est une béquille merci Pyc pour votre empathique commentaire. au plaisir Sysy
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