J'ai longtemps habité les murs de ton absence Arraché des joies au versant de tes peines Comme un soleil ébréché sur le tesson des nuits Je croyais aux flammes muettes quand elles ont trop brûlé Aux brasiers taris quand ils ont trop aimé.
J'ai aimé les silences qui tombaient de tes yeux J'ai aimé cette errance sur l'horizon de ta peau J'ai aimé la chair nue de tes mots
J'ai vécu les déserts du sommeil peuplés de ton rêve J'ai vécu tes soleils écroulés sur le flanc des ombres J'ai vécu de ta vie un peu plus que la mienne.
Maschoune Je te remercie sincèrement pour tes mots qui me vont droit au coeur Oui, en un sens ce poème est rédempteur, par mes mots je tente d'exprimer ce que je n'ai pas pu dire à temps...
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