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LPDP :: Poèmes d'amitié :: Mon Bel Arbre vertical_align_bottom arrow_forward_ios

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Mémé Passtèke
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  Publié: 16 mai 2020 à 10:51
Modifié:  22 mai 2020 à 11:51 par Mémé Passtèke
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Mon Bel Arbre

Il était une fois, un bel arbre
Seigneur dans le ciel azuré
Qui vivait tout près des foyers
A la gloire des quatre saisons
Toujours plus beau, plus édifiant
Immensément enraciné
Humblement et sans prétentions
Comme un pilier immuable
Symbole viril en érection
Fort imposant et superbe
Trônant au cœur de la cité

Jamais je n’ai connu géant
Ni telle pareille sensation
Ni si grand bonheur au sommet
La joie de vivre, tout simplement
Au pied de son dôme organique
Ramages tendus à travers temps
Bruissant l’hymne de l’éternité
Divins parfums de feuillage
Doux arômes de bois sauvage
Embaumaient mon petit quartier
Figure fatale couleur de jade

Quelle abondance dans sa nature
Dressé à la faveur des dieux
En accord entre ciel et terre
Très noble et solennel lorsque
Arborant l’emblème de la Paix
Il soufflait sa force vitale
Au centre du monde alentours
A toutes classes et à tous rangs
Protégeant la diversité
Animale ou végétale
Pour le plus grand bien de chacun

Se courbant plein de courtoisie
Il abritait sous son auvent
Les secrets murmures des amants
Les ébats des joyeux enfants
Les grandes tables des jours en fête
Prêtant son ombre aux complots
Ses feuilles au vent des décisions
Et aux milliers de bestioles
Petits oiseaux ou écureuils
Caracolant de branche en branche
Se pelotant en nids douillets

Mais aujourd’hui, c’est ta fête
Très fier du haut de tes cent ans
Tu es tout décoré de rubans
Enturbanné de rouge blanc
Le quartier tout entier bouclé
Pour répondre au plan de logement
Une tour de plusieurs étages
Bouleversant les éléments
Siégera en lieu et place
Pile là où tu resplendissais
Au grand dam des protestataires

Eux, bien trop fragiles pour gagner
Frêle foule en colère qui t’enlace
Quand criant désespérément
Tu accuses les coups en silence
Réunis en baroud d’honneur
Défiant les gendarmes aux aguets
Tentant de sauver la planète
Et ses petits îlots de vie
Contre la folie des grandeurs
Dans l’indifférence générale
A l’heure des désordres climatiques

Toi, si grand colosse impuissant
Pris au piège du bal effréné
Le va-et-vient implacable
Des scies mécaniques en furie
Et des pelleteuses déchaînées
Arrivées beuglantes, en grande pompe
Qui s’entrechoquent comme des démons
Quelle horrible cérémonie !
Les candides dryades coupées net
Jetant à terre l’arbre centenaire
Rallumant l’âme des feux follets

Esprits meurtris écorchés vifs
Virevoltant aveuglément
Tournoyant en rondes frivoles
L’air absurde et déboussolés
La valse des copeaux abrutis
S’évanouissant lentement
Comme l’espoir de sauver encore
L’essence de la Terre nourricière
Le plus grand prédateur connu
Livrant la Nature en pâture
Bientôt vraiment, seul comme un con.

 
Jean-Louis


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30 mars
  Publié: 16 mai 2020 à 12:28 Citer vertical_align_bottom

Bonjour,

Bravo pour ce très beau et valeureux poème à l'écriture sensible et lyrique. Si, malheureusement, on assiste impuissant à la mort du centenaire, il arrive parfois, la mobilisation des habitants étant assez forte, que les prédateurs soient déboutés.

Cordialement
jlouis

  Poésie, la vie entière
ode3117 Cet utilisateur est un membre privilège

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30 mars
  Publié: 20 mai 2020 à 11:44 Citer vertical_align_bottom

Brassens aurait pu être sensible à ce poème bien touchant "Auprès de mon arbre, je vivais heureux, je n'aurais jamais dû le quitter des yeux".
Merci à toi
Bien amicalement ODE 31 - 17

  OM
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