C'était l'an… L'homme était surhomme, Sa civilisation plus belle Que l'Age d'Or des anciens.
C'était l'an… La Terre était un paradis De verdure et de fleurs, Immense Jardin d'Eden Autour duquel tourbillonnaient Une lune de béton et d'acier Et d'immenses villes Pareilles à des bulles, Fourmilières des affaires, Des sciences, des labeurs.
C'était l'an… L'espace était rayé Des feux de vaisseaux Avec leurs cargaisons Venues des étoiles. Et l'Homme Réalisa un jour, Avec ses cerveaux De sang ou d'acier Que c'était la Fin, La fin de tout, L'écroulement de la matière Dans la chute vertigineuse Du temps annihilé En une fraction infime De la seconde.
Alors, Quand ils comprirent Vraiment Ce que cela voulait dire, D'un accord unanime Ils décidèrent Sans panique ni folie, Car ils étaient surhommes, De vivre leurs derniers instants Dans l'ivresse douce De la panique et de la folie.
Alors, Spectacle extraordinaire De l'Homme dément Détruisant ce qu'il avait bâti Au cours des siècles, Ses meilleurs esclaves, Ses instruments prestigieux ; Sa religion unique et vraie bafouée, Ses principes traînés dans la boue. Le meurtre ressurgit de ses cendres Avec son cortège de vols et de viols. Le faible torturé par le fort, La sainte devenue indigne ; Le feu dévorant l'acier et le bois ; Mais l'homme profitait, Riche ou pauvre, Des plus grandes richesses, L'homme s'offrait Le meilleur qu'il puisse s'offrir, Rejetant toutes les barrières Qui jusqu'alors l'empêchaient D'assouvir tous ses désirs.
Et las, Chacun ne voyait Comme échappatoire A ce monde ensanglanté, Détruit et agonisant Sous ses propres coups, Comme échappatoire surtout A cette Fin universelle Qui approchait, Chacun ne voyait Que son propre suicide.
Alors, Dans une formidable holocauste Par les armes ou le feu, L'Humanité disparut D'un univers qui jamais Ne connut de fin.
Nous ne sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes.
Woww Alyssia. Tu es revenue de vacance pour nous écrire ce poème? Lol
Et bien il en valait la peine. C’est le genre de poème que j’affectionne. Une vérité si douloureuse en ressort, j’aime tant.
Les mots s’enchaînent si vite que l’image qu’ils dégagent nous assomme de sa puissance. (Mmm je sais pas si je me suis bien exprimer la. Je suis encore sous le choc de ton poème, c’est pour ça.)
Je l’ajoute a mes favories. Si tout de fois j’y arrive…
Mes vacances sont retardées de quelques jours trop pressé de partir j'ai oublié beaucoup de chose chez moi ainsi qu'un rendez-vous important hihihi...
Merci Xdeath, j'suis très contente que ce poème t'ait plu, j'aime beaucoup écrire sur des sujets comme celui-ci et je suis justement en train de terminer un autre poème sur le destin de notre pauvre terre...
Je suis honorée que tu places ce poème dans tes favoris, merci pour ce très beau commentaire et cet honneur.
Amitiés
Alyssia
Nous ne sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes.
Alhéna j'suis heureuse de t'avoir fait gamberger avec ce poème car bien que le sujet n'est pas évident, bien que la condition humaine devient de plus en plus horrible, difficile, j'ai adoré lire ton commentaire et tout comme toi je me pose souvent des questions sur l'avenir de ce monde, de notre terre, sur notre avenir à nous tous.
Merci Alhéna
Moeniae merci infiniment d'être passée lire ce poème, merci pour le commentaire et la nomination
Amitiés
Alyssia
Nous ne sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes.
Beau texte, hélas le monde court et nous courons aprés. Non je ne suis pas pessimiste, réaliste c'est une image hélas bien reelle qui pourrait être notre devenir.
Nuages
Really good!! J'aime bien malheureusement ca me fait penser a quelqu'un... mais bon la poésie c'est comme ca, c'est dans le sang comme on dit et voila beaucoup on du talent, et en gros ca se ressemble
en tous cas, bravo !
Stephany
Nous sommes tous condamnés à aller de l'avant ... peu importe que la route soit longue ,de toutes tes forces ...Cours !
Merci beaucoup Patrick, Nuages et Stephany d'être passé lire ce poème. Merci pour vos commentaires, j'suis contente que ça vous plait comme poème, je sais que ce sujet à inspiré plusieurs poètes et il en inspirera sûrement encore beaucoup d'autre.
Amitiés et bisoux
Alyssia
Nous ne sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes.
Pense-tu vraiment que des "sur-hommes"
pourraient en arriver à cette terrible
fin ?
Des "sous-hommes" sans aucun doute !
Bien qu'il soit fort probable que l'humain a
déjà bien entamé son capital-vie !
Avec quelle matière imagine-tu nos neurones ?
Les miens s'entrechoquent en lisant ce texte.
Voir cette lune de béton et d'acier
me laisse imaginer notre soleil !
Je ne pourrai donc plus me faire bronzer
sur mes plages provençales !
Je plaisante, mais il est évident que
nous courons à notre propre perte, si
aucune mesure draconienne n'est appliquée.
Je ne nomine pas ton holocauste, mais ton
analyse.
Dar cher ami, merci d'être passé et de m'avoir laissé ce commentaire.
Oui c'est vrai que cet écrit amène à réfléchir et c'était le but d'ailleurs.
J'suis contente que tu ais aimé.
Merci!
Bisoux et amitiés
Alyssia
Nous ne sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est à partir du regard des autres que nous nous assumons comme nous-mêmes.
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