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… Mais la voix me console et dit : Garde tes songes
   
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3 août 2021 à 05:19
  Publié: 17 juil 2021 à 01:01
Modifié:  17 juil 2021 à 08:05 par cartouche
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Souviens-toi, nous étions bien, souviens-toi
Souviens-toi :
Les matins et ta main,
Souviens-moi, nous nous aimions plus que tout, je crois
On a peur, Alzheimer,
Te souviens-tu demain ?

Confusions poétiques, vos fleurs et vos noms :
Pigeon, Moutons, Cochons, Gaston
Tirés du corbillon et ce monde au portillon :
Chérie, Amour, Bébé, Couillon

Penser entre deux eaux, brumes des souvenances
Me ramènent toujours aux jeux de notre enfance
Inexorable et lente, descente vers la naissance
Alzhei MÈRE : son parfum, son berceau, son essence

Je me souviens de juin et il y neigeait déjà
Les messes du mardi et nous pressions le pas

« Tu veux un café ?
Mais où ai-je mis le sécateur ? »
Ta main sur ma main, je me souviens : ma femme, ma sœur

Je me souviens et je t’aime encore :
Quand un esprit quitte son corps
Tu te souviens ? Je t’aime encore
Je te l’ai dit, ma main le dit encore

Souviens-toi tu es venu, il y a longtemps
Hier, la semaine prochaine, il y a cent ans
Destruction poétique et les rimes appauvries
Associent : souvenir, ennui, Oubli

« Tu as eu ton café ? Tu souris
Il faut mettre les fleurs dans la tasse »
Où est le corbillon ? Qui l’a pris ?
J’y ai mis ton prénom au chaud et bien en place.

On avance Alzh AMÈRE, déjà je confonds :
Femme et Frères, pèle et mêle, Sœurs et Fils
Perd les mots, Alzheim HEURES de plombs
On s’écoule, on y glisse, On se noie : Précipice.

Souviens-toi, tu es venu me le rappeler
Nos projets, nos plus beaux jours et nos fêtes et je garde ta main,
Souviens-moi, nous nous aimons, je sais
J’aimerais être tout ça toujours et encore pour demain

Alzheim HEURT, est-ce qu’on frappe à ma porte ?
Maman est passée ce matin : Pour parler, pour qu’on sorte
Dans mon corbillon j’ai laissé une rime de toi, mon cœur
Et on frappe à ma porte, Alzhei MEURT

« Tu souris ? Tu as eu ton café »

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Hubix-Jeee


Les mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d'eux. René Char.
   
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  Publié: 18 juil 2021 à 09:23 Citer vertical_align_bottom

J'aime bien...

Il y a un mélange de douceur et de douleur, un côté "je le prends bien parce que c'est la vie" et un côté amer, ou "ce n'est pas juste!"...

Les mots répété, à l'intérieur du poème", comme pour ne jamais les oublier...

Les jeux de mots liés à cette forme de disparition de soi-même à travers sa propre mémoire, qui s'efface, peu à peu...

Un dialogue, des mots de la vie de tous les jours, mais qui ont leur importance...

Une maladie comme une sentence de la vie qui passe...

Amicalement...

Hubix.

 
ode3117

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Il y a 4 minutes
  Publié: 18 juil 2021 à 09:25 Citer vertical_align_bottom

Terrible, personne n'est à l'abri de cette maladie, l'autre jour j'ai raccompagné une personne qui était rentrée chez moi, elle disait qu'elle vivait ici.
Ce texte, si beau dans sa tristesse infinie, me retourne complètement.
Que nous mourrions , c'est ce qui nous attend, mais pas dans ce genre d'état. Triste pour ceux aussi qui le vivent auprès des leurs.
Bien amicalement ODE 31 - 17

  OM
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… Mais la voix me console et dit : Garde tes songes
   
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3 août 2021 à 05:19
  Publié: 19 juil 2021 à 02:33 Citer vertical_align_bottom

Hubix, Ode,

Merci
J'ai moi aussi accompagné ces moments,
C'est dérapage et la détresse de celui qui aimerait dire qu'il vous reconnaît et vous aime.
Ces mots de pleine conscience pour remplacer le discours décousu de la maladie.
Merci d'avoir posé vos mots sous les miens

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Lacase Cet utilisateur est un membre privilège

Modérateur


Si Eve n'avait pas pensé qu'à sa pomme...
   
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23 juil à 16:09
  Publié: 30 juil 2021 à 04:47 Citer vertical_align_bottom

Beau texte sans pathos sur le désarrois où nous mène cette maladie.
J'aime beaucoup votre façon de tisser le texte.
Merci pour le partage

  Si le berger a le Mans qui a les rillettes?
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