Et tu t’en vas, tu pars et je suis blessée
Et j’ai à peine vu ces longues années passer
Cinq années, où de loin je t’ai vu grandir,
Sans penser une fois au jour où tu devrais partir

Je serre autour de moi ces rares moments
Où, ensemble, nous avons passé un peu de temps
Pour toi, ces moments valent peu à tes yeux
Mais pour moi ils sont plus que de l’or précieux

Maintenant mon cœur gonflé déverse ses torrents,
Il lâche enfin mes dissimulés et passés sentiments
Et mes remords, de ne m’être pas davantage approchée

Là, t’éloignant, je te vois suivre le cours de ta vie
Me souvenant du jour où tu m’avais appelée « amie »
Néanmoins je sais que je te serai bientôt oubliée

Toutes les roses qui souffrent ont une place dans mon cœur...