L’aveugle brûlure, L’échafaud des brumes Le son sourd de la terre La maison orgueilleuse qui n’appelle plus les visages absents et les voix Votre prénom en italique Écartant les horloges Cherchant la source brève Celle qui traverse les regards A ce jeu perdu C’est toujours vous Et ce salut au bord du froid Étonné de tout miroir Et de tant de vertiges Toutes ses peines dispersées Dans les antichambres Sous quelques poussières Vos traces de doigts Quelle engeance !
Je vous propose quelques photographies Au goût de silice et de feu A vous autant qu’à Dieu Où bat le sang de la nuit Le destin des hommes Toute victoire dérisoire est un échec Elle soulève ses voiles Le temps de passer sur l'autre versant Permettez-moi de me retirer Avec le rouge sombre des révoltes Quand la nuit est toute la nuit Rompre quelques ronces que refluent les voix de vos amis Brouiller leurs traces et l'écho de leurs trahisons
Je vous admire tant, dans ce gris qui flotte Vous êtes ma faiblesse, celle qui s’effile dans l’aigu et dans les rosiers bleus….
Superbe et émouvant écrit. Chacun pensera selon ses faiblesses ou bien comme moi des regrets avec comme tu le dis si bien une aveugle brûlure et cette sensation de toujours attendre ce que l'on a pas su retenir; Bien amicalement ODE 31 - 17 Ma façon à moi de ressentir ce texte si bien empli d'images qui laissent une trace indélébile.
Une écriture dense et belle bravo pour cette envolée poétique. Perso je n'aime pas le passé même si comme tout le monde j'ai en mémoire de bons moments. j'essaye de vivre que le présent tout simplement avec ses hauts et ses bas...
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