Ma compagne, mon aimée, dort. Elle s'est endormie depuis trois jours Et je n'ose la réveiller Je ne voudrais, de peur, la tuer.
Elle dort, légèrement recroquevillée ; Ses cheveux font des vagues sur l'oreiller, Ses traits sont détendus ; Son teint est celui des aubes claires, Celui des blancs hivers Juste avant la gelée.
Des fées sont venues la chercher Et je veille son retour, Un geste de ses mains, Une paupière qui bouge.
J'ai empilé les nuits et les jours Mais rien ne s'est produit ; Alors, je suis mort d'amour Étouffé par son oreiller.
C'est ainsi que je l'ai retrouvée Courant bois et garrigue Dans sa robe de fée.
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