Un écrin de verdure, où chantent les oiseaux, Ici cuit la nature, sous un soleil d’avril, Ça vole en filature, au-dessus de la ville Pourvu que cela dure, belles ombres en ciseaux !
On marche sur un sol, pavé de notre ivresse, Des êtres sans boussole, n’en ayant pas besoin, On pioche dans le jour, la source de nos soins Reflet de notre amour, envers notre déesse.
Et moi je vis, dans cette peine, voulant la voir Alors je fuis, brisant les chaînes de l’être avoir, Allons, je suis, pensant ma reine, pour me mouvoir, Dans cette nuit, cela me mène à m’émouvoir.
On est tous éblouis par Anne ! Elle puise dans notre âme, tout notre réconfort. On est tous éblouis par Anne ! Dans le sein de Paname, c’est notre château fort.
Allez viens mon amour, je sais que tu m’entends, Entre ces murs de bruit, je sens que tu m’attends, Pour nous deux, pour toujours, on sera réunis ! Allons quoi réponds-moi ! Mais quoi ? Tu me punis ?!
Tu veux ma liberté ? Voyons, je l’ai donnée ! Je suis à toi, ma rose, je suis ton abonné ! N’écoute pas ces choses, cessons de marmonner ! Je cesse bien, j’arrose, tous tes vœux bétonnés.
Tu trouveras ailleurs toutes ces jérémiades : Ma folie est plus pure, mais pas spectaculaire ; Voilà que tu m’épures, beauté tentaculaire. Moi je te livre un cœur, tu es ma camarade !
Me voilà embrassé par Anne ! Malédiction subtile et peu désagréable, Me voilà embrassé par Anne ! Que ma diction fébrile qualifie d’indomptable.
Fille pâle de raison, ma vie est tienne, saine, Que dans cette maison, tu m’offres ton séjour, Que dans toute saison, toute semaine, jour, De notre floraison, tu sois la gardienne !
Une porte se ferme, sur un lit monoplace : On m’apporte le terme, de toutes mes angoisses. Amour et mort en germe, fanés, tu les remplaces, Je brûlais comme une herbe, voilà que je me glace.
Tu le sais, tu le sais plus que tout le monde, Anne, Qu’en misère et dieu sait qu’elle m’inonde, j’ère, Je suis dans ta prison, et toi tu te pavanes, Je t’en supplie, tais-toi, tais-toi vieille mégère !
Nous sommes tous dans les bras d’Anne ! Nous n’avons pas le choix, voilà notre problème. Nous sommes tous dans les bras d’Anne ! Et pour combien de temps ? Tout ça parce qu’elle nous aime !
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