La tête au chant, le feu dans le cœur et rimant, Je suis le Temps qui danse au son des barcarolles ; L’amour est le péan, baume chaud et calmant, Qui guérit mon esprit de ses chimères folles.
Un Ange pur et beau folâtre dans l’Azur, Quand, flambant de ferveur, il rénove mon être ; Je bénis l’horizon de Paris à Namur, Convaincu d’être né de la Nature prêtre.
La Terre énamourée monte épouser le Ciel, De la Lune escortée, sous sa lampe ravie, Quand le Soleil la nuit dessine un arc-en-ciel, Qu’il colore au matin pour enchanter la vie.
Que l’Homme vive enfin, de la mort délivré ; Que fleurisse l’amour et flétrisse l’envie ; Que de son doux parfum le cœur rêve enivré.
L’homme que vous voudriez tuer n’est pas monsieur Untel ; il n’est qu’un déguisement. Quand nous haïssons un homme, nous haïssons dans son image quelque chose qui réside en nous. Ce que nous ne portons pas en nous ne peut nous toucher. – Hermann Hesse
De beaux vers fort bien tournés. J'ai fait un survol de l'horizon au son des barcarolles, qui m'a bien plus.
Merci Syrille pour vos bons mots, très appréciés.
L’homme que vous voudriez tuer n’est pas monsieur Untel ; il n’est qu’un déguisement. Quand nous haïssons un homme, nous haïssons dans son image quelque chose qui réside en nous. Ce que nous ne portons pas en nous ne peut nous toucher. – Hermann Hesse
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