Au travers la brume, taches plus sombres. Ombre se fraie passage dans interstices. Le jour sombre dans un tableau fantastique, Au-dessus d'un château qu'il obombre.
Château, qui ne commence à vivre Qu'en début de crépuscule mystique. Perdu au fond d'un écrin magnétique Nommé l’immense « forêt aux livres »
Peu de gens en connaissent l'existence Personne ne sait ses fabuleuses légendes Que le vent souffle de branche en branche. Arrivant jusqu'à cette ombre à l’étage qui se retranche.
Écoutant les murmures et dévorant les livres « L'ombre » voudrait décrypter toute la bibliothèque Et enfin découvrir cette immense cartothèque. Étudier la topographie du lieu qui soir après soir l'enivre.
En attendant sous la lueur vacillante des bougies « Il » se concentre sur ces écrits d'un autre âge Par réflexe il essaie un long et fastidieux décryptage. Comprendre ce qui le retient ici, dans ce monde enfoui.
La magie il n'y croit pas bien sûr... Son intelligence le pousse Vers la rationalité, la science, tout ce qui un jour n'est plus mystère. Pourtant là assis, il écoute les bruissements, instinctivement les repousse Pressentant au plus profond de lui qu'un piège attirant en lui se resserre.
Entre deux pages et la fièvre qui torture ses sens Il pense à ces êtres légendaires fabuleux Qui sont paraît-il censés peupler les lieux N'y croyant pas vraiment... il scrute la forêt dense.
Il lui semble... il lui semble apercevoir... quoi ? Non, la fatigue le fait délirer et cet endroit... cet endroit, Certainement c'est cela, mais étrangement son cœur S’accélère, ses sens s'affolent, cela semble évocateur.
Pourtant stop, il souffle les flammes vacillantes, S'allonge devant la cheminée, tentant de rationaliser Ce qu'il a cru percevoir... ces femmes animales délirantes. Non, il n'est pas encore prêt à se rendre à cette vérité...
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Une lecture avec pléthore de mystères, mais cela vaut le coup de fermer les yeux et de chercher à les percer. Cela me fait penser à la chanson de Garou " je n'attendais que vous" ça se passe dans un château. Merci PAPILLON ODE
La forêt est une magie. Et par procuration j'ai pris une immense bouffée d'air vert (celles de mon Morvan me manquent). Plus qu'une invitation à la balade, une source de vies où l'invisibilité est de mise. J'aime cette narration qui emporte dans un univers où je me sens libre et confiant parce que je le connais et le respecte. Merci pour cette incursion dans ce monde à part, réservé aux initiés, amoureux des mystères des forêts, où les sapins se dressent tels les tours d'un château...
Bises... Riaga...
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
J'aime le titre... Il est vrai que les mots "Forêt et magie" vont bien ensemble... et dès que le soir tombe, les arbres deviennent des géants mystérieux... J'ai aimé l'ambiance de ton poème entre mystère et fantastique... Bravo pour ton joli talent de conteuse Amicalement
Du vu, du lu, de l'entendu, de l'inventé et du vécu
Ria J'aime quand tu passes sous mes mots, c'est une brise légère dans les grands arbres de "Mes forêts enchantées" je me construis mes propres légendes et j'y crois voilà ma liberté d'être différente. Amitiés Domy
Glycine Mystère et fantastique tout ce que j'aime...Mes voyages m'emportent au- delà vers quelqu'un qui m'est cher. Amitiés
Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
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