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LPDP :: Poèmes d'amour :: Notre-dame des Cendres vertical_align_bottom arrow_forward_ios

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Le lys perdu


que la rosée découle du plus haut des Cieux
   
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  Publié: 16 mars à 12:03
Modifié:  18 mars à 05:37 par Emme
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Sous son voile cendré, la cathédrale est vide.
D'osseux et pleins arceaux à la peau translucide
Composent le lourd drap de son défunt linceul,
Et les deux gros clochers, silencieux et seuls
Veillent funèbrement la charpente écroulée.
Tout en bas dans la nef, la poussière étalée,
La cendre suspendue au cœur des ascensions,
Font un tapis de feutre aux mortes processions.
Les voûtes assombries aux vitraux éclatés
Respirent le vent froid des lointaines clartés.
Du haut de l'arc-boutant, comme d'un noir squelette,
Descendent le pinacle et le bord de l'arête.
L'ange sur la façade, aux rois des galeries
Lance un regard de mort et de fascination.
L'ombre étend son royaume, et la gargouille rit,
Dans le chœur désolé chantent quelques frissons.
Enfin la pierre grise, amassée, volcanique
Aux atours fissurés, endeuillés, carboniques,
Élève dans le ciel sa dentelle d'antan.
Venant m'y incliner quand j'en trouve le temps,
Sans bruit, sur le parvis déserté par les flammes,
J'égraine un chapelet fervent à Notre-Dame.

https://www.instagram.com/p/CYpO0gLspjqf457QupgiAVKnVF9NdBqiBvo7Oo0/

 
plume-éphémère


“Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage.”
   
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1er avril
  Publié: 16 mars à 13:36 Citer vertical_align_bottom

même si on n'est pas croyant on peut avoir de la compassion pour ce désastre qui a eu lieu dans ce magnifique monument, j'ai bien aimé ma lecture et tes mots sentent la suie tellement ils sonnent juste
yann

  plume-éphémère
Le lys perdu


que la rosée découle du plus haut des Cieux
   
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  Publié: 16 mars à 15:10 Citer vertical_align_bottom

Merci pour votre retour !
Elyas

 
Syrille

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28 mars
  Publié: 16 mars à 15:51 Citer vertical_align_bottom

Magnifique poème, émouvant...

Un coup de cœur pour ce passage:

L'ombre étend son royaume, et la gargouille rit,
Dans le choeur désolé chantent quelques frissons.
Enfin la pierre grise, amassée, volcanique
Aux atours fissurés, endeuillés, carboniques,
Élève dans le ciel sa dentelle d'antan.




Amitiés

 
Colin Escot


« Ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou » Nietzsche
   
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25 mars
  Publié: 17 mars à 09:27
Modifié:  17 mars à 09:34 par Colin Escot
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Une journée d'avril dont on ne saurait oublier les pleurs. Une beauté tragique, prêtresse du monde, qui souffre et se meurt en silence. Un peu moins maintenant, grâce à toi.

P.S Je ne suis plus trop sur LPDP en ce moment, j'y remarque à l'instant ton apparition ici-bas, après ton commentaire sur ma page. À bientôt, ici ou ailleurs.

NG

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