AU PORT DE BREST à David, mon petit marin, mon petit frère
[center]Au port de Brest est un navire Il porte le nom d'une femme de guerre La Jeanne d'Arc s'en-va-t-en mer Dedans l'est un marin au cœur gros de soupirs…
[left]Six mois loin de la terre de France Loin des villes de son enfance Et tant de souvenirs en son âme qui pleure Et tant de rêves aussi, de jeunes filles en fleurs…
En la douce Bretagne sa mère toute fière Parle de la campagne à la famille entière Et dans la capitale sa sœur compte déjà les jours Le petit qu'elle porte sera là au retour !
Ne pleure pas matelot Tu reviendras bientôt Des projets pleins la tête pour construire ta vie Des euros plein les poches pour toutes tes envies !…
Regarde matelot La mer est ton cadeau Elle lavera tes blessures Et forgera pour toi une brillante armure.
Tu n'as plus de maison ni de père pour y croire Petit soldat perdu qui connaît trop le noir Des solitaires nuits, tu n'as pas pris de femme Encore pour éclairer ton cœur d'une flamme…
Mais le bout du voyage existe aussi pour toi Tu rentreras au port et trouveras ta voie Après le tour du monde la terre est bien petite Et tes mains construiront enfin ta réussite.
Ne pleure pas matelot Tu l'aimes ton bateau Et portes haut le nom D'une soldate sans galon !
Regarde matelot Ce matin tu es si beau Que toutes les filles du pays Veulent pas qu'tu t'en ailles…
[center]Au port de Brest est un navire Il porte le nom d'une femme de guerre La Jeanne d'Arc s'en-va-t-en mer Dedans l'est un marin au cœur gros de soupirs…
Merci Valter, pour ce commentaire si élogieux et si émouvant. Tes mots savent me toucher...et je suis toujours aussi heureuse de te lire, que ce soit dans tes réponses ou dans tes propres poèmes.
Oui, "mes hommes" je les aime et je veux le crier au monde dans mes écrits. Une femme ?...La petite Victoire saura certainement m'inspirer beaucoup de poèmes et me révéler une forme nouvelle d'amour...
Bisous, et encore merci de tout mon coeur pour ce message de toi !
"Vas petit mousse
Le vent te pousse"...
Le frère d'une amie
Ne peut être qu'un ami
Bonne chance à lui !
On dit que "partir c'est mourir un peu "
Mais non, c'est vivre beaucoup !
Un jour il chantera :
"Et d'aventure en aventure
De port en port"... etc
Tu es famille, Volcane
En plus de ce sens de l'amitié
Je t'apprécie aussi pour çà...
Bisous
Cet Amour qui t'anime pour les tiens est tellement touchant... La famille ce sont nos racines... des racines qui lorsque nous en sommes séparées provoques certains manques puis regrets.
Phoenix, tes mots me touchent et je en sais pas si je mérite un tel hommage... En tout cas, tu as raison, sur un point : la fougue et la violence des flammes cache parfois leur douce clarté et leur chaleur. Mais c'ets un secret qu'il faut garder au fond de ses yeux et de son coeur.
Merci pour ce témoignage de ta fidélité et de ta sensibilité poétique.
Aujourd'hui c'est la dernière fois que je t'ai vu, p'tit Dav...Hier soir je t'ai offert ce poème et je sais que malgré ton silence et ton sourire tu as été autant ému que moi. Ton navire part dans une semaine, et je vais avoir du mal à ne pas pleurer, ce matin du 2 décembre, lorsque j'imaginerai La Jeanne fendant les flots argentés et bleus de notre Bretagne, en route vers l'aventure...avec un parmi plus de six cents marins, un que j'aime et qui s'en va...
Bon vent ! Comme ils disent dans la Marine, petit frère !...
Merci pour ton message, Opéra, je suis vraiment très touchée de tout ce que tu me dis...Excuse-moi de pas t'avoir répondu plus tôt...
En tout cas, je te remercie d'avoir écrit ces mots aux côtés des miens, et je suis très honorée de tes remarques.Je suis heureuse que tu aimes autant me lire.
Le quotidien d'un matelot : la solitude et l'éloignement.
Un espace de vie restreint malgré l'immensité qui l'entoure.
Mais le temps est ennemi comme allié, il cicatrise les plaies
J'aime énormément Volcane, je fais suivre à un copain...Breton qui se prénomme David.
SQ
Merci de tout mon coeur, Idem, pour ces douvces et apaisantes paroles...Je suis heureuse que mon poème t'ait plu au point que tu l'envoie à un homonyme de mon frère ! Trop marrant...Enfin, sache que ce geste m'honore et je t'en remercie aussi.
Eh bien, moi aiss, j'ai bien aimé ce poème tout en musique,
ma chère Volcane... Par bout, ça me faisait penser un peu
au Port d'Amsterdam de Brel...
"Nous rencontrons l'amour qui met nos coeurs en feu, puis nous trouvons la mort qui met nos corps en cendres." [Tristan L'Hermite, extrait de "Les Amours"]. "Le Temps n'a d'autre fonction que de se consumer : il brûle sans laisser de cendres." [Elsa Triolet, extrait de "Le Grand Jamais"].
Salut Lograth !
Contente que tu aies aimé aussi celui-là...
C'est drôle que tu aies pensé au Port d'amsterdam de Brel, parce que c'était une de mes chanson favorites il ya quelques années...pour sa mélancolie et sa violence larvée. Mais cette fois, j'ai plutôt pensé à des ballades celtiques, en écrivant ce poème.
enfin, au moins, la richesse d'interprétation ne manque pas, et j'en suis très heureuse.
Cela fait aujourd'hui 15 jours que tu es parti, mon petit marin...Quel temps fait-il en mer ? Le soleil est le même certes, mais de quelles couleur est le ciel que tu vois en ce moment ?...Tout ça je l'ignore et la distance qui chaque jour se creuse dans les flots, me fait mal...
J'espère que tu te portes bien. Si tu te connectes à une escale et que tu me lire, je serais tellement heureuse...
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