Je compte les syllabes et recompte les pieds, 212... 213… de ces mots que j’aurais tant aimé lui dire, 426… 427… de ceux de ces chaises vides. Robe blanche en buvard de mes larmes, s’invectivent et s’entremêlent des gens, en un ballet muet aux nuances délavées des chaises tombent et s’écroule ma vie. je ne sais plus où j’en suis, 512… 513, même cet absurde comptage m’échappe, comme disparaît cette vie que nous devions construire. Je pleure et je crie des silences en souffrance de mon âme. En ses yeux je perçois ses « je t’aime » pour moi, Seul ses bras qui m’enlacent m’apaisent, Oh, maman, j’ai mal en un mot étouffé.
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