Je vis, je vis ici et là Je suis parfois absent Mais toujours conscient Je subis, je subis le silence
L’on dit beaucoup de choses Qui nourrissent mes névroses Et lorsque le regard condamne Je fuis, je fuis la vie
Est-ce le châtiment divin ? Est-ce l’expression du malin ? Est-ce l’acharnement humain ? Je prie, je prie la belle église
Ainsi l’on m’ôtait la vie Impuissant, le sable s’écoulait Inhérent d’elle, je m’accrochais Amoureux d’elle, je m’entêtais
Me disait-on de garder espoir Quand tout vous accable, où est le pouvoir ? Me disait-on de garder les pommettes hautes Quand on est incapable, à qui la faute ?
Alors je survis, je survis en son nom Je n’oublierai cette bonté d’âme Je n’oublierai cette jolie femme Qui d’un regard suave, fit de moi son esclave
Si bien qu’alors qu’elle agrippait ma main Pénétra dans l’abîme de mes yeux Pour y inscrire une dernière vie, celle de l’Amour éternel.
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