À la croisée des chemins, J'ai gardé un peu de toi en moi, C'est certain, Avant que notre sentier commun, Ne soit devenu une allée solitaire, Il a fleuri, D'infimes pétales en couleur, D'infimes étoiles intérieures, Mon univers noir, blanc, gris, Ouvrait son cœur à ton soleil, Et sans pareil, Une pluie alors diluvienne, A dévasté cet avenir Que nous pensions plus fort que tout, Ce petit monde à deux, créé Que nous pensions plus fort que nous, Mais il est resté ce grand rien, Ce petit quelque chose, Le sais-tu ? Car rien ne s'efface jamais, Vois-tu, Pas même un pétale, une fleur, À jamais poussés en mon cœur, De chaque seconde, chaque heure, Mes souvenirs haut en couleur, Gardent le secret bien caché, De ces instants à nous, volés...
Et Jo Dassin chantait si bien "à nous" Sensible à ton beau poème comme pour la chanson, cela m'a beaucoup plu. Tout peut recommencer. Bien amicalement ODE
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