Toi dans l'intime clarté de la chambre et des étoiles sur nos têtes Tu marches nu sous elle et je te regarde venir Entre les draps de soie -et moi je veux plus encore… Plus que l'or rose de la lumière sur ta peau Plus que les perles vertes et sombres de tes yeux Plus que les rivières et les diamants que tu répands sur mon corps Plus que l'argent massif d'une lune pleine et folle Plus que le miel sacré et l'ambroisie des dieux un soir de noces… Plus que tout je te veux. Toi.
Je te veux comme l'eau fraîche coulée de mes seins à mes reins Je te veux comme l'éclair sombre et sucré, chocolat glacé, entre mes lèvres... Je te veux comme un trésor sans autre prix que lui-même Je te veux comme nulle autre ne peut vouloir.
Moi dans l'ombre de la nuit, de mes cheveux éparpillés sur ton corps Moi qui m'abîme toujours plus loin dans ton regard aux mille sens Moi sans dessus dessous… Moi au-dessus de toi, à caresser ta peau comme on se caresse soi Moi sans plus aucun dessous, qui veux tout, tout de suite ! Laisse-moi te donner encore un secret de plus, encore, encore, encore !
Encore ! Tu me renverses, tu me caresses, tu ne sais plus, moi je sais tout Tu me veux trop, tu me prends tout…Encore ! Je refuse, je me laisse faire, je te fais faire plus, je me résiste Je ne peux plus, je crie, je frappe, je mords, je griffe... Encore ! Les nuits, les jours, les astres, les terres, les ciels, les pluies Les orages, les foudres, les neiges, le froid, le chaud, L'ombre, la lumière, les villes, les déserts, les mers Le sel, le sucre, le liquide, le solide, le dur, le malléable, la chair, l'âme Toi, toi, toi !…
Je ne savais pourquoi
J'étais encore en émois
C'estçà, l'art du Poète
Du mal être, du bien être
J'ai retrouvé Pierre Louÿs
Et un lointain Pays...
"Nos deux corps, nos deux coeurs, nos deux bouches ensemble !
Ah! je vis ! Tout est chaud, tout est chaud, tous est chaud..."
Et :
"Rappelez-vous qu'un soir nous vécûmes ensemble
L'heure unique où les Dieux accordent un instant
A la tête qui penche, à l'épaule qui tremble
L'esprit pur de la vie en fuite avec le temps..."
Merci Volcane de m'avoir fait retrouver, une fois de plus,
Ces trés lointains souvenirs...
Ton admirateur toujours
et ton ami forever
R.
Chimay, je te remercie pour cet hommage à ma poésie qui me touche sincèrement...Tu as su trouver les mots pour coïncider avec le smiens, pour me dire tes impressions...
Recoucou,
Woouaaaaaaaaah!
Je commence à éprouver quelques difficultés pour me concentrer au travail.
Tous ces poèmes dont le tien sont si intenses de sensualité
Bouhhh
Merci pour cette lecture plus qu'agréable et surtout très allèchante
Je me délecte à lire tes autres textes!
Bravo!
Laurence
Univoque, je suis tellement heureuse à chaque fois que tu me dis que tu revis un moment fort et plein de ta vie, que tu vibres sur le souvenir brûlant de l'amour...
Merci de tout mon coeur pour ta compréhension et ton amitié.
Je constate, cher Valter, combien tu as apprécié mes images et mes mots...Tu es toujours assis ? Et que fais-tu en ce moment précis ?...Je n'ose pas regarder, j'avoue !...
Bon, trêve de plaisanterie...merci infiniment pour ce commentaire qui sait ce qu'aimer veut dire...
et pour répondre à l'une de tes observations, c'ets vrai que j'essaye de mettre "tout" dans les mots les plus simples et proche sde la réalité que je décris. Les images viennent d'elels-mêmes, mais je privélégie toujours l'immédiateté et la "brutalité" du style (dans le sens d'une pierre brute qui n'est aps taillée si tu vois ce que je veux dire...)
Merci beaucoup, chère Lacrima, pour ce commentaire si élogieux et pour avoir nominé mon poème...Que tu puisses ressentir la même chose est une preuve pour moi, que j'ai atteint mon but en l'écrivant : transmettre au lecteur tout mon élan et mon amour, ma démesure...
Univoque, un mot pour te dire ici combien le poème de Peirre Louys m'a touchée...Oui je comprends de qui tu veux parler, et une fois de plus, je suis tellement heureuse que ma poésie t'emmène vers ces ailleurs de ton souvenir...
C'est ce que je voudrais entendre de la bouche de la femme de ma vie lorsque mes mains...
Oullaaaa je m'égare mooaaa !
Divin comme le plaisir, sucré comme un baiser, sensuel comme une caresse.
Encore, encore (!!).
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.