- Lune, Reine des nuits, qu'attends-tu pour briller ? - Je suis désargentée, la fin du mois approche ! Votre calendrier trop lent vide mes poches Et pour me rattraper je n'ai que février.
Mes croissants sont éteints, je me sens nue et moche, Répondez mes soleils, où êtes-vous passés ? Là, tu vois ? Plus personne. Ils m'ont laissé tomber. - Non, les rêveurs sont là, ils admirent tes roches.
- Tu te moques l'ami, mais sais-tu ce que c'est L'ivresse des regards, étincelants reflets Qui se posent sur toi ? Le sais-tu mon ami ?
- Oui je le sais princesse et je sais la tristesse Et l'étrange beauté des divines faiblesses ... Souris, c'est si charmant quand ta joue s'arrondit.
c'est un beau poème original, chimay ! J'aime bien ce romantisme distancié de tes expressions, de cette scène tout entière avec la lune et le poète comme personnage...
Une belle harmonie, un humour certain, de simages éclatantes ou sombres, une histoire d'amour millénaire, celle du poète et de la lune...revisitée par ton talent, Chimay...ça donne une petite merveille !
Bravo à toi et toujours ausis heureuse de découvrir tes oeuvres si personnelles...
ahh moi qui adore les sonnets!!!! magnifique !!!! du grand art, de la magie !!!
tu donne l'impression de facilité d'écriture dans ces vers...c'est trop beau!!
une autre structure de rêve! ...mais je ne voudrais pas être rabageois...mais qui sais..p-t que le maître c'est trompé...pour le dernier vers, avec une césure qui dans l'histoire des pointes de pizza, serait plus généreuse d'un côté, tu as fait 7-5 pieds ...non mais je dit juste ca comme cela..ca enlève rien à ton grand talent....
je nomine!
Amitiés, Eric
Hélas de trop semer tes beautés sur mes terre et l’hiver d’amener flocons au sablier, je ne pourrais donner, à ma fleur éphémère, qu’une place en mon coeur pour ne pas l’oublier...
merci Eric, oui, c'est vrai, concernant les morceaux
de pizzas j'aurais pu écrire
Pleure tu es si belle, oh ! quand ta joue rosit
ou un bidouillage du style pour rééquilibrer
En général j'essaie de respecter l'hémistiche
mais parfois le vers s'impose de lui-même et
je le laisse gambader entre les fourchettes
ben je l'ai loupé celui-là ... faut dire qu'il y en a tellement avant de découvrir par hasard Leconte de Lisle ou Banville, je n'aurais jamais cru qu'il y avait autant de perles cachées.
ce sonnet réveille effectivement un son de cloche en moi
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